Barbara souffre de migraines depuis l’enfance et nous raconte comment elle a réussi à trouver un traitement efficace. Voici son témoignage. « J'ai commencé à avoir des migraines très jeune, vers 7 ou 8 ans. étant enfant, ce n’est pas évident, parce qu'on ne comprend pas toujours ce qui nous arrive. On ne comprend pas pourquoi on a mal à la tête dès que l’on fait le moindre jeu à l'extérieur qui est un peu plus violent, ou dès que l’on a chaud. Mais les migraines se sont vraiment accentuées à l'adolescence. J’ai consulté un médecin généraliste, qui a diagnostiqué très rapidement que je souffrais de migraines et m'a conseillé d'aller voir un neurologue. » Des symptômes variés et invasifs Barbara nous raconte comment les migraines ont gâché sa vie au quotidien avant de trouver un traitement adapté. « Les douleurs sont extrêmement importantes au niveau de la tête, comme si elle était enserrée dans un étau, et puis on a des nausées, la lumière et le bruit nous dérangent. Pour calmer les crises, je m’enfermais dans ma chambre, avec une serviette-éponge mouillée sur le front pour éviter justement d'avoir trop mal. Au moment de l'adolescence ça pose des problèmes pour les sorties avec les copains/copines, parce qu'on ne peut pas beaucoup en faire. Pour moi, les sorties en boîte de nuit étaient impossibles, car dès qu'il y avait trop de bruit ou que l’espace était trop confiné, cela déclenchait immédiatement des crises très importantes. Au niveau des relations sociales, c'était un peu handicapant. Les sorties à l'extérieur, en été, quand il fait très chaud étaient aussi proscrites. Aller pique-niquer sur la plage, c'était impossible à cause de la chaleur et les restaurants ne devaient pas être trop enfumés. Ce sont des tas de petits moments qui, en définitive, se retrouvent gâchés. C’était également gênant à l'école et plus tard pendant mes études, car il fallait apprendredes tas de choses par cœur. C’était très difficile parce qu'à la fin de la journée les migraines étaient automatiquement déclenchées. j’essayais de les calmer par la prise de médicaments, le repos, en étant dans le noir. » Un traitement difficile à trouver qui doit s’adapter à chaque patient Barbara a essayé plusieurs traitements, parfois simultanément, avant d’en trouver un vraiment adéquat. « Le problème c'est qu'avant d'avoir un traitement efficace, il a fallu attendre plusieurs années. J’ai essayé beaucoup de traitements qui ne fonctionnaient pas du tout, donc j'arrivais quasiment à un abus médicamenteux pour essayer de calmer la douleur. Ensuite, j’ai essayé un traitement de fond, qui était partiellement efficace, mais qui me donnait des brûlures d'estomac terribles. Il a finalement fallu attendre ces trois dernières années pour trouver un traitement qui calme très bien mes crises. » Après avoir trouvé son traitement, Barbara s’est demandée si les migraines n’allaient pas gêner sa vie de mère. « Bien évidemment, je me suis demandé si pendant une grossesse je risquais d'avoir des crises amplifiées. J'en ai parlé à mon neurologue, qui m'a rassurée sur ce point. Il m'a dit que le traitement mis en place pouvait être pris pendant la grossesse, et que j’aurais moins de crises lorsque je serais enceinte. On ne sait pas vraiment si la migraine est héréditaire, donc je ne peux pas savoir si mon futur enfant sera migraineux. Mais ça ne m'inquiète pas, car je sais que même si on ne peut pas en guérir, on peut atténuer les crises. » Consulter un spécialiste sans attendre Les crises étant handicapantes, les personnes migraineuses perdent parfois l’espoir de trouver un moyen de les atténuer. « On perd patience, quand les traitementsne sont pas efficaces. Quand on voit que les autres sont "normaux " et qu’ils n'ont jamais mal à la tête. On a un peu tendance à s'exclure et à se dire que rien ne va fonctionner, qu’on sera toujours plus faible, un peu plus sensible que les autres. Et puis après, dès qu'on a une solution, dès qu'on commence à se sentir avec un traitement qui fonctionne, on se rend compte qu'on a bien fait d'être patient, parce qu'on peut vivre tout à fait normalement. Si on trouve le bon traitement, il n'y a plus de contre-indication. je conseillerai vraiment d’aller voir un neurologue et de pas hésiter à tester plusieurs traitements. Il y en aura forcément un qui va convenir, et une fois qu'on l'a trouvé, on n'a plus de problème, on vit parfaitement normalement. On peut manger de tout, sortir, s'amuser, et on craint plus rien. » La section commentaire est fermée.
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Mai 2017
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